"No, I promise. I didn't do something wrong last night..." [Ava & Hannah, again]

AVA & HANNAH
« No, I promise. I didn't do something wrong last night. »

Le bellâtre qui venait de me sauter dessus venait de partir à peine deux secondes avant en vitesse mais mon coeur ne s'en remettait toujours pas. Je le sentais battre à deux cents kilomètres/heure. J'avais un goût de trop peu dans la bouche. Il m'en fallait plus. Mon corps en avait besoin de plus. Bien sur, j'en avais surement bien plus la nuit dernière mais le problème est que je ne m'en souviens pas. Et je voulais m'en souvenir. Parce que je le voulais, lui, plus que n'importe quoi au monde en ce moment. Ce qui ne m'arrivait presque jamais, vouloir revoir un coup d'un soir. Normalement c'est du passé, n'en parlons plus. Mais là...là...Je divaguais dans mes pensées avant de vraiment me rendre compte qu'Ava me regardait avec ses yeux moqueur. Ceux qui me prennent en flagrant délit et qui se moquent de moi mais qui veulent tous savoir finalement comme des comères. Je savais que je n'y couperait pas à la fausse leçon de "maman". Mais, pour la première fois surement de ma vie, un sourire niais s'affichait sur mon visage. Mes joux s'empourprèrent. Mais la raison revint bien vite à moi et je me levais, comme si de rien n'était, en lui lançant un "Bah quoi ?" innocent en essayant d'imiter la personne un peu blasée. Puis mon cerveau s'est encore laissé submergé des images et des sensations des quelques minutes plus tôt avec Lev dans mon lît. Ses mains parcourant les courbes de mon corps et qui me faisaient frissonner. Et l'apparation d'Ava, le genre de chose qui vous tire d'un rêve. Mais oui ? C'était mon gacheur de rêve. Un faux élan de colère s'empara de moi. L'envie de l'étriper comme si elle m'avait oté mon appareil respiratoire était devenu ma priorité. Je la regardait avec les yeux les plus mauvais du monde. "Ava je te déteste. Tu le sais ça ?". Elle m'avait enlevé le moment surement le plus jouissif de toute ma vie. J'avais ce beau gosse pour moi seule. Certe un gros connard, mais pour le cul, il savait y faire avec ses mains. Alors connard ou pas, j'étais preneuse. Mais je décidais de faire l'innoncente devant Ava, espérant y couper à la grande discution sur cette personne. j'espérai qu'elle n'ait pas remarqué le fait que je le voulait, pour moi et moi seule, que je ne pouvais plus me passer de lui, juste avec ces quelques minutes. J'espère qu'elle pensait que c'était un garçon comme un autre. Que ce n'était rien d'autre qu'une nuit. J'espérais qu'elle n'ai pas remarqué un petit changement dans le fait que j'avais une attraction intergalacticale qui me poussait vers lui. Je repris encore un truc à manger en passant derrière elle et changea de sujet. "Bon, on se la fait cette séance de surf ou pas aujourd'hui ? T'as vu les vagues ? Ils paraît qu'elle sont énooormes...hum." Non, non, non, pourvu qu'elle ne m'ai pas cramée. Je priai tous les Dieux de la terre en espérant ça. Je me dirigeai ensuite vers ma table de chevet afin d'y allumer la petite radio qu'il y avait dessus. Le genre de musique un peu pour ado prépubère mais qui donne la pêche et qui colle super bien pour un matin de bonne humeure comme dans les films. Je savais que mes pensées ne devaient pas s'occuper de Lev, ce qui étais presque impossible mais non, je devais penser à autre chose. La tête d'Ava était resté la même, avec les mêmes yeux inquisiteurs et moqueurs. mais cette fois, on dirait qu'ils voulaient aussi dire : "Tu te fou de ma gueule ?". Je savais bien qu'elle m'avait surement grillé. Je fis alors une expression sur mon visage qui voulais dire "Oops, je sais. hum..." et je n'eus aucunes idées pouruqoi, mais je partis en fou rire.

"Bah quoi ?" Je levais les yeux au ciel. Hannah avait un air semi-désabusé semi-niais, les yeux brillants et les joues rouges. Je venais de la surprendre, une fois encore, au lit avec un gars -plutôt canon d'ailleurs-, que, si mes souvenirs étaient bons, j'avais croisé chez Elliott à plusieurs reprises hier. La scène était quasi-érotique alors qu'ils ne faisaient que s'embrasser. Passion passion, donc. Enfin... Les images de leur affolement lorsque j'avais signalé ma présence n'avait pas de prix. Je me mordais la langue pour ne pas montrer à ma meilleure amie à quel point j'étais amusée. Elle me fusilla du regard. "Ava je te déteste. Tu le sais ça ?". A cette phrase, je ne pus m'empêcher de rire. Hannah me détestait au moins une fois par jour, que ce soit à cause de nourriture, de sommeil ou tout simplement par jalousie en se rendant compte un peu plus à chaque minute a quel point j'étais merveilleuse et surtout ô combien talentueuse. "Et bien, cela me blesse très profondément. Mais tu sais quoi ? Je ne regrette rien ! Les spectacles comme celui auquel j'ai eu l'honneur d'assister se font rare de nos jours." Elle ne fit absolument pas attention à mon ironie, passa dans mon dos pour prendre à manger. Et changea de sujet avec une habilité et une subtilité remarquable : ""Bon, on se la fait cette séance de surf ou pas aujourd'hui ? T'as vu les vagues ? Ils paraît qu'elle sont énooormes...hum." ". Je me prêtais au jeu. "Oui, c'est dingue ! La séance sera géniale, plus les vagues sont grosse mieux c'est ! On y va dès maintenant ?! " Je fis une pause, tandis qu'elle allait allumer la radio qui passait une de ces chansons que j'adore, de celle qui te donne envie de danser, de chanter, de rire. " Tu veux qu'on parle du beau temps aussi ou comment ça se passe ? " La brune devant moi avait en effet une façon assez agaçante dans le moment d'agir comme si j'étais retardée, et aveugle : me prenant pour une jolie petite idiote. Je soupirais. Est ce qu'elle pensait vraiment réussir à échapper à la discussion à venir ? Elle me regarda avec un air coupable absolument adorable. Les choses se compliquaient. Pas que je craquais en voyant son joli minois, je la connaissait bien trop pour que cela marche avec moi. Mais Hannah et une tête coupable après avoir été avec un garçon ? Mauvais signe ! Ce n'était jamais un problème, et ils étaient tous oubliés sitôt qu'ils passaient le pas de la porte. Mais ce sourire, ce regard dans les vagues... Mes yeux s'agrandirent. Mais je n'eus pas le temps de lui faire part de ce que je venais de réaliser : elle éclata de rire. Cette fille était complètement folle. Mais je ne tardais pas à la suivre, riant sans même en comprendre la raison. Après que nous nous fûmes calmés, je lui pris le bras et la forçait à s'asseoir sur mon lit. Je fis apparaitre un paquet de céréale et du chocolat d'un coup de baguette, m'assit à ses côtés, et l'interrogatoire commença. "Bon, racontes moi tout, qu'est ce que ce garçon a de si spécial ? " Je lui souriais d'un air engageant, avant de me rappeler que je m'adressais à Hannah. "Eeet, pas la peine de me dire que tu ne vois pas de quoi je parle ou qu'il n'y a rien, d'accord ? Pas à moi" ajoutais-je avec un clin d'oeil. Je me calais contre le mur, et l'écoutais attentivement.

C'est ça que j'adorais avec Ava. Je pouvais être moi-même, aussi folle que je l'étais et partir en fou rire toute seule pour rien, je savais qu'elle unirait son joli rire au mien. Rire, pourquoi ? Juste parce que la joix de vivre est là, que ça fait tellement du bien comme des fois pleurer fais du bien. Rire, parce que c'est essentiel, parce que j'en avais besoin après ce trop plein d'émotions comme il m'arrive souvent d'exploser de rire quand je suis trop heureuse. Comme ça, pour rien, pour la vie, pour l'amour. Après nous être calmée, Ava me pris le bras tout en me forçant à m'assoir sur le lit. Et voilà, c'était partit pour une grande discussion. Et je savais qu'elle voulait tout, et en détails. J'avais aussi compris qu'elle avait compris tout ce qui se passait. Je me laissais faire sans protester. A quoi bon ? De toute façon, elle réussirais tôt ou tard à me sortir les vers du nez. Non, cette expression n'est pas dégueulasse du tout. Bref, la goinffre devant moi fis apparaître un paquet de créréale et du chocolat ainsi que du lait d'un coup de baguette. La grosse ! Mais j'étais bien contente d'avoir encore à manger devant moi. Non pas que j'avais faim, non, mais juste par gourmandise. Mais à peine j'avais eu le temps de saliver sur les aliments devant moi que ma meilleure amie commença l'interrogatoire. "Bon, racontes moi tout, qu'est ce que ce garçon a de si spécial ? " J'aurai pû répondre "Mais rien, rien du tout. Il est comme les autres." Je savais que si elle me posait la question c'était que justement si je lui répondais ça elle ne me croirait pas. Et elle confirma cette pensée avec quelques mots. "Eeet, pas la peine de me dire que tu ne vois pas de quoi je parle ou qu'il n'y a rien, d'accord ? Pas à moi" Et d'après son air, elle ne me lacherais pas sans avoir eu ma réponse, une réponse complète et en détail. Mais c'était à Ava que je me confiais, pas comme si je me confiais à une inconnue. Ava, qui avait tout fais avec moi. On avait tout fait ensemble et elle me conaissait mieux que quiconque. Le moindre détail de ma petite vie elle le connaissait, comme je connaissais la sienne. "Ce qu'il a ? Mais je sais pas. Il est...Il a...Aucune idée, à vrai dire je le connais pas. C'est juste qu'il y a cette chose, cette espèce de force qui fait que je suis attirée par lui." La niaiserie de mes propos à l'instant me faisait vomir. "Une espèce de force" Nan mais n'importe quoi Hannah. Franchement. Tu pouvais pas le laisser partir et basta ! Nan, il fallait que tu sois aussi niaise que ça. "HAAAAAAAAAAAA, Je déteste être niaise comme ça" Ce cris était sorti du coeur dans les aigus, trop aigu. Mais je n'arrivais finalement pas à qualifier ce cris. Etait-ce un cris d'horreur ou de bonheur. L'horreur d'être niaise, le bonheur de ressentir ça ? "HAAAAAAAAAA" Un autre cris sortit encore de ma bouche. Je pris une grande inspiration, me calmais et pris un bol, les créréales et d'un coup de baguette fit aparaître une boutaille de jus d'orange avant d'en verser dans mon bol. "Ava, tu aurais pû penser à moi, tu sais très bien que je ne mange que des céréales avec du jus d'orange." J'étais folle ? Surement. Mais ce que je savais par dessus tout, c'est qu'à ce moment là, j'étais niaise. Je commençais à entamer mon bol de céréale en mangeant un peu rapidement je dois l'avouer. J'attendais la réponse d'Ava à tout ça. A toute cette niaiserie et folie.

"Ce qu'il a ? Mais je sais pas. Il est...Il a...Aucune idée, à vrai dire je le connais pas. C'est juste qu'il y a cette chose, cette espèce de force qui fait que je suis attirée par lui." J'étais presque émue, de la voir, là, comme ça, mon Hannah, hésitante et incapable d'expliquer vraiment en me faisant comprendre tout. Mon bébé devenait grand. J'adorais la couver, et faire comme si j'étais sa mère, la câliner et presque lui lire des histoires, l'engueuler pour rien et agir comme si j'avais 40 ans, la réprimander et faire semblant de la punir.... Un sourire attendri naquit sur mes lèvres. Je l'aimais tellement, cette meilleure amie, et voilà qu'elle avait le coup de foudre, celui dont rêve toutes les petites filles. Celui qui vous empêche de dormir, vous savez, celui qui fait que vous vous tourner et retourner dans votre lit, souhaitant être de nouveau dans ses bras. Lorsque tu scrutes la foule pour le voir et que son absence laisse réellement un vide chez toi. Tout ça, toutes ces choses merveilleusement horribles, qui font de l'autre ta raison de te lever le matin. Je le lisais dans ses yeux, elle était tombé dans les affres de l'Amour, avec un grand A. Et elle ne le dirait pas comme ça, bien sûr. Il allait falloir que je lui fasse avouer, lentement, surement, et que je la pousse dans ses bras. Parce qu'il était clair que je n'allais pas la laisser passer à côté de ça. Parce que c'est angoissant, oui, stupide, ridicule souvent. Mais que dans la majorité des cas, cela vaut le coup. Et je sais ce que vous pensez. Mais non, moi et le terme "être en couple" c'est incompatible. Je déteste être seule, oui c'est vrai, mais je ne veux pas... Je ne sais pas, c'est juste que pour moi ce n'est pas la même chose. Parce que je ne le mérite pas sans doute. Ou autre connerie du genre. Parce que dépendre de quelqu'un pour moi c'est tout perdre, s'ouvrir c'est être blessée. Parce que c'est dommage mais c'est la vie. Bien, ma crise d'adolescence étant depuis bien longtemps révolue, j'arrêtais mes pensées qui dérivait dangereusement, et revenais à ma petite moutonne à moi. J'allais la prendre dans mes bras, ravie pour elle, lorsqu'elle hurla, de sa petite voix aiguë qui me faisait tellement rire "HAAAAAAAAAAAA, Je déteste être niaise comme ça" N'était-t-elle pas adorable ? Je souriais désormais de toutes mes dents, tandis qu'elle s'énervait contre elle-même. J'essayais de la contredire, sans grand succès, à vrai dire moi même peu convaincu par mes propres paroles "Mais nooooon, tu n'es absolument pas niaise...""HAAAAAAAAAA" Elle respira soudain profondément, se calmant du même coup, et attrapa un bol et des céréales, avant de faire apparaitre une bouteille de jus d'orange. La bouteille de jus d'orange ! Comment avais-je pu oublier ?! Mon dieu, c'était impardonnable ! Avec l'envie de tout savoir, j'avais complètement zappé ce détail, et elle me le fit bien sûr remarquer. "Ava, tu aurais pu penser à moi, tu sais très bien que je ne mange que des céréales avec du jus d'orange." Franchement, il n'y avait pas à dire, notre vie était vraiment trop dur. Une bouteille oubliée et c'est le drame.... J'arrêtais mes délires lorsque que je vis son petit visage dirigé vers moi, attendant mes conseils. "Avant tout, passe moi le chocolat." Je réfléchis un instant à la meilleur façon d'aborder les événement, avant de me lancer. "Bon. Alors, ma chérie, tu vas bien écouter ce que je veux te dire. J'ai rarement vu ton visage illuminé de cette façon, et pourtant dieu sait que je t'ai vu dans toutes les situations. Mais là, il te faudrait un miroir, t'es juste... Mais avant de te donner mon avis de psychologue confirmé, j'ai besoin de plus de précisions. Parle moi de lui, vas-y, défoule toi. Qu'est ce qu'il s'est passé ? Ce matin, hier soir ? Je veux tout savoir. Après tout les vagues peuvent attendre non ?" Je lui fis un de mes double clin d'oeil, attendant la suite de l'histoire avec impatience.

Le double clin d'oeil suivant les paroles d'Ava était juste magnifique. D'ailleurs ses paroles, c'était quoi cette tirade ? On pourrait même croire qu'elle insinuerait que je serais tombée amoureuse. Haha ironie. "Bon. Alors, ma chérie, tu vas bien écouter ce que je veux te dire. J'ai rarement vu ton visage illuminé de cette façon, et pourtant dieu sait que je t'ai vu dans toutes les situations. Mais là, il te faudrait un miroir, t'es juste... Mais avant de te donner mon avis de psychologue confirmé, j'ai besoin de plus de précisions. Parle moi de lui, vas-y, défoule toi. Qu'est ce qu'il s'est passé ? Ce matin, hier soir ? Je veux tout savoir. Après tout les vagues peuvent attendre non ?" Vous voyez bien je vous l'avez dis. Mais inutile de me forcer à à croire moi-même que ce garçon n'était vraiment rien pour moi, je ne devais pas me voiler la face. Malheuresement, il y avait cette chose. Et je ne pouvais le cacher à ma meilleure amie. "Mais qu'est-ce-que tu veux que je te dises Ava ? Je ne le connait même pas. D'ailleurs, son prénom, je ne l'ai appris il n'y a que 10 minutes." Et c'était vrai. Lev était un inconnu pour moi en y réfléchissant. Un bel inconnu certe, mais comment se fait-il que je puisses penser à lui comme ça alors que je ne sais même pas comment il est. Si physiquement je le sais, et plutôt bien d'ailleurs. ~~En plus il embrasse bien.~~ "Bon, je fais des efforts, il faut oui que je te parles de lui. Il est...Il est...Bon, inutil de te le décrire physiquement, tu aura pû remarquer le fait que ce soit surement un des plus beau partis de cette planète. Mais ça, à vrai dire ça ne devrait rien faire. Mais je sais pas Ava, je sais pas. Je me suis réveillée ce matin, avec aucune espèce d'idée de ce que j'avais fais la veille ni qui était à côté de moi et là. Pof, un beau garçon. Mais c'est pas inhabituel. Mais lui...Je sais pas. Lui." Haaaa non. Hannah tu recommence, tu es niaises. C'est bon, c'est qui ce gars ? Un beau-gosse qui doit surement péter plus haut que son nombril et qui ça se trouve n'est pas interessant du tout. Comme on dit tout dans le caleçon et rien dans le crane. De toute façon, que pouvais-je faire à ca ? Le revoir ? A quoi cela servirait. Oui j'en ai envie. Mais lui, surement pas, ce n'est pas ce genre de gars. Alors je ne sais pas pourquoi mais je veux le revoir. Pourtant je suis sure que ça y est il ne se souvient déjà pas de mon prénom...Ha moins que...Non impossible ! Allez hop hop hop, Hannah, on oublit. "Oh Ava, je ne sais vraiment pas ce qu'il m'arrive ce matin mais je dois surement avoir attrapé une petite maladie. Mais j'y penses, j'étais peut-être avec Lev cette nuit mais toi, tu as découché petite coquine. t'étais où ?" Oui cela faisait juste changement de sujet mais pourquoi parler de Lev alors que finalement il n'y avait rien à dire sur lui. Rien du tout. Et ma vie allait continuer.

Spoiler:

"Mais qu'est-ce-que tu veux que je te dises Ava ? Je ne le connait même pas. D'ailleurs, son prénom, je ne l'ai appris il n'y a que 10 minutes." Je haussais les épaules. "Et alors ? Tu sais, je m'en fiche un peu de son prénom. Et pas la peine de me dire que tu ne connais pas sa date de naissance ou sa couleur préférée. Ça, franchement.... Je te le dis comme je le pense hein, mais ça je m'en fous quand même royalement.. Désolée ? Bref, continue. " Je ne pouvais pas m'empêcher de parler, incroyable. Les mots sortaient tous seuls. Dingue vous dis-je. C'était toujours pareil. A peine avais-je commencé une phrase que des idées se bousculaient dans mon crâne, et j'enchaînais, inlassablement. Je secouais la tête, me forçant à me taire. Hannah, qui apparemment n'attendait que ça, repris la parole. "Bon, je fais des efforts, il faut oui que je te parles de lui. Il est...Il est...Bon, inutile de te le décrire physiquement, tu auras pû remarquer le fait que ce soit surement un des plus beau partis de cette planète. Mais ça, à vrai dire ça ne devrait rien faire. Mais je sais pas Ava, je sais pas. Je me suis réveillée ce matin, avec aucune espèce d'idée de ce que j'avais fais la veille ni qui était à côté de moi et là. Pof, un beau garçon. Mais c'est pas inhabituel. Mais lui...Je sais pas. Lui." Un des plus beau partis de la planète. Dans les moments comme celui-ci, je me souvenais de la raison pour laquelle Hannah était ma meilleure amie : elle était tout simplement adorable. J'allais enfin pouvoir lui exprimer ma joie de la voir heureuse et surtout de m'apercevoir qu'elle avait rencontré celui qu'il lui fallait, tout du moins pour le moment, lorsqu'elle m'interrompis. "Oh Ava, je ne sais vraiment pas ce qu'il m'arrive ce matin mais je dois surement avoir attrapé une petite maladie. Mais j'y penses, j'étais peut-être avec Lev cette nuit mais toi, tu as découché petite coquine. t'étais où ?" Je rougis. Bafouillais "Nul part... Enfin, voilà quoi... Tu sais bien... Voilà." Je me mis à rire à l'entente de mon propre pathétisme, et me repris rapidement en main. "De toute façon nous n'étions pas en train de parler de moi, mademoiselle je-devrais-rester-allitée-mais-si-je-te-jures-je-pense-que-j'ai-de-la-fièvre-comment-ça-le-coup-de-foudre-. " Je foudroyais la brunette devant moi du regard, me radoucit. Il fallait que je lui dises, que je lui fasses comprendre. J'avais envie qu'elle bouge, qu'elle ait ce qu'elle mérite enfin, avec tout ce que nous avions traversés... Je frissonnais à cette pensée, comme toujours, puis plantaient mes yeux dans les siens. "Je ne sais même pas ce que tu fais là. T'en as rencontrés des mecs Hannah, et dieu sait qu'ils sont tous à tes pieds. T'en as embrassés des garçons, t'en as passés des nuits avec des hommes, mais je ne t'avais jamais vu comme ça, je te le jures. Tu l'as rencontré hier ? C'est encore mieux : vous avez d'autant plus de choses à vous dire. Et c'est sûr que c'est plus difficile quand il te plaît vraiment, quand sa présence te fait rougir, et... Tu la connais la panoplie de la parfaite amoureuse. Mais fonce quoi, et ne me fais pas croire que tu es timide. Ai un peu confiance en moi pour une fois... Je peux te dire qu'il avait l'air aussi perturbé que toi." Je lui souris et avant d'attraper un oreiller que je lui lançais adroitement. J'espérais qu'elle ne m'en voudrait pas trop : pour une fois que je n'avais pas trop mal visé.. C'était pour son bien après tout. "Allez, pars !"

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Ava. Oui, Ava H. Montgomery, ma meilleure amie. Je la connaissais vraiment par coeur. Je pouvais prédire à l'avance qu'après ma petite question, ses petites joues ont tout de suite prisent une teinte rosés. Ca arriver souvent qu'une de nous deux découche la nuit et je crois que le lendemain matin était mon moment préféré quand c'était le passage des ragots. J'adorais ce moment. Sauf aujourd'hui bizarrement surement à cause de ma petite conquète. "Nul part... Enfin, voilà quoi... Tu sais bien... Voilà." Ca, c'était une phrase à la Ava, claire, nette et précise. Sujet/Verbe/Complément. On comprenait tout. Mais elle se corrigea bien vite remarquant le pathétisme de sa phrase. "De toute façon nous n'étions pas en train de parler de moi, mademoiselle je-devrais-rester-allitée-mais-si-je-te-jures-je-pense-que-j'ai-de-la-fièvre-comment-ça-le-coup-de-foudre-. " OK, ça c'était une phrase tuante. Son regard foudroyant aussi m'a tué. Mais je restai innocente, comme si je ne voyais pas du tout de quoi elle parlait. Comme si je n'avais rien compris, comme si je n'avais rien entendu. J'allais à ce moment lui répondre un truc cinglant. [Il faut avouer qu'en règle général, j'ai le dernier mot qui clash]. Mais elle me coupa la parole avant qu'un son ne puisse s'échapper de ma bouche. [color=#00C78C]"Je ne sais même pas ce que tu fais là. T'en as rencontrés des mecs Hannah, et dieu sait qu'ils sont tous à tes pieds. T'en as embrassés des garçons, t'en as passés des nuits avec des hommes, mais je ne t'avais jamais vu comme ça, je te le jures. Tu l'as rencontré hier ? C'est encore mieux : vous avez d'autant plus de choses à vous dire. Et c'est sûr que c'est plus difficile quand il te plaît vraiment, quand sa présence te fait rougir, et... Tu la connais la panoplie de la parfaite amoureuse. Mais fonce quoi, et ne me fais pas croire que tu es timide. Ai un peu confiance en moi pour une fois... Je peux te dire qu'il avait l'air aussi perturbé que toi."[color=#00C78C] Plus elle parlait, plus je me rendais compte qu'elle avait raison. Mais pas question de l'admettre complétement. De toute façon, c'était juste une passe. Dès l'après midi, j'étais sure de ne plus y penser. Mais j'avais peur. J'avais peur de justement ne plus arrêter d'y penser, et cette blondasse devant moi ne m'aidait pas du tout à rester sur mon idée d'oublie. J'allais rétorquer quelque chose, je voulais m'expliquer. J'ouvri la bouche mais je ne savais pas quoi dire, alors aucuns mots n'est sorti et je me retrouvais devant elle, bouche ouverte comme une débile. Je la refermais et, alors que je ne m'y attendais pas, reçu un oreiller en pleine face. Elle qui pourtant vise tellement mal. Mais pourquoi suis-je amie avec elle ? Elle est tellement imparfaite enfait. Je lançai un fort "HEAD SHOOOOT". Qu'elle poursuivit d'un "Allez, pars !" comme si elle ne m'avait pas écouter. Je me levai, décidée à écouter finalement mon amie. Mais me rassis tout de suite. J'étais ridicule et incapable de le faire de toute façon. C'était comme si il y avait, comme dans certains films moldus, un ange sur mon épaule droite me disant une chose et un démon sur mon épaule gauche me dictant de faire le contraire. "AVA ! Je peux pas le faire. Tu sais de toute façon que toutes ces putains de relations c'est pas pour moi. J'ai déjà donné et ça n'a pas marché. Voilà, moi je veux m'amuser. Et ça, ça me prend la tête. Et puis de toute façon, qu'est ce que je peux faire ? Aller le voir ? Lui parler ? Mais pour dire quoi ? J'aurai l'air d'une pauvre fille p'tite blonde." Je savais que j'étais sur le point de craquer et je priai de tout mon être pour que ma meilleure amie n'insiste pas plus, parce que j'allais vraiment craquer.

"AVA ! Je peux pas le faire. Tu sais de toute façon que toutes ces putains de relations c'est pas pour moi. J'ai déjà donné et ça n'a pas marché. Voilà, moi je veux m'amuser. Et ça, ça me prend la tête. Et puis de toute façon, qu'est ce que je peux faire ? Aller le voir ? Lui parler ? Mais pour dire quoi ? J'aurai l'air d'une pauvre fille p'tite blonde." Elle était là, toute triste, les yeux perdus. J'avais envie de la prendre dans mes bras, d'abandonner, de lui donner raison, juste pour la voir sourire. Mais la vérité c'est je ne suis pas vraiment là pour ça. Je suis là pour l'aider à voir plus loin que le bout de son nez, pour lui ouvrir les yeux. Parce que si elle baisse les bras et que moi aussi alors nous n'avancerons plus. Parce que l'air de rien parfois Hannah et la confiance en soi ça va pas de pair. Il m'en faut pour deux dans ces moments là. En fait, c'est comme les atomes. Ils créent des liaisons entre eux pour avoir le nombre d'électrons dont ils ont besoin. Je sais c'est bête de sortir un truc moldu comme ça, mais il n'empêche que j'ai toujours trouvé ça cool. Pas les électrons en eux-même, ça c'est sur. Mais le fait que même eux soit solidaires, vous voyez ? Bref, quand Hannah a besoin de quelque chose, eh bien je le mets en commun, c'est tout. Alors, là, j'ai pas pu la laisser sortir un truc pareil. "Bon, déjà, que les choses soient claires entre nous : la blonde c'est moi. Et si tu veux pas subir la fureur du dragon tu vas m'écouter maintenant. Parce que ce que je te dis, c'est bien d'aller le voir, et je rajouterais même "Et plus vite que ça". Pour lui dire quoi ? Tu me poses vraiment la question ? J'ai jamais vu une fille aussi bavarde que toi, alors franchement je me fais pas trop de soucis. Tu peux avoir ma parole : il essaiera autant que toi de trouver un sujet de conversation. Et si vous n'y parvenez pas, je ne pense pas que ce sera plus mal, étant donné que vous avez l'air plutôt doué pour... Autre chose ! Bref, en plus, il s'avère que tu feras vachement plus la fille qui se prend pas la tête si tu vas le voir comme ça au lieu de l'éviter le plus possible. C'est tout benef ma grosse, alors je te préviens si tu n'es pas parti dans 10 secondes je te frappe." Je remontais mes manches imaginaires, prête à engager le combat. J'avais plus de chances de me faire mal que de l'atteindre, c'est sûr. Mais ça valait le coup, parce que passer à côté de ça c'était passer à côté de ce dont elle avait toujours rêvé.

Spoiler:

FINIIIIIIIII !

» Hannah ♠ Sujets.
» Hannah & Lev ▬ Every good story starts with, "Well... we were drunk."
» Hannah&Ava ✄ Quand tu souris, c'est tout un monde qui s'émerveille.
» JUDE & HANNAH ▬ Another one bites the dust ♪
» Ava & Hannah ▬ On ne se console pas des chagrins, on s'en distrait.